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Que sont devenus les héros de 2001?

Après avoir fait chavirer de bonheur les supporters amiénois, les héros de 2001 ont, comme nous, vécu bien d'autres aventures. 20 ans après la finale, ils racontent à Braquage à l'Amiénoise leur parcours post-Amiens.



Emmanuel COQUELET

"Après Amiens j'ai évolué à Angers avec Peter, (montée en ligue 2) puis je suis parti en Belgique et au Luxembourg. Après ma carrière de joueur, j'ai intégré durant 10 ans, la cellule de recrutement professionnel du LOSC. L'an dernier, j'étais entraineur adjoint au Cercle de Bruges avec Fabien MERCADAL, puis entraîneur adjoint à Virton en D2 belge. Malheureusement, le club a été rétrogradé administrativement et financièrement. Je me suis retrouvé au chômage depuis le 1er juillet 20. Aujourd'hui je recherche un nouveau projet sportif dans un staff technique professionnel ou à la formation."


Laurent STRZELCZAK :

" J'ai fait quatre ans et demi entraineur adjoint à Orléans, en L2 puis un an en National, et là j'arrive au bout de l'aventure. Il y a des soucis économiques au club, des économies à faire! Je recherche un nouveau projet, un nouveau club, peut-être à Amiens, sait-on jamais !"


Denis TROCH :

" Je suis sorti du football depuis dix-douze ans maintenant. J’accompagne encore des équipes ou des joueurs de tout niveau, de L1, Top 14, rugby aussi, handball, cyclistes professionnels, et aussi le monde de l’entreprise. Je me sers de tout mon vécu d’entraîneur, de joueur dans le milieu du football pour pouvoir faire ce nouveau métier. Mon actualité aujourd’hui c’est un petit peu compliqué car il y a beaucoup de visio-conférences pour faire des séminaires, des interventions à distance, et aussi des formations, où je forme des gens à faire le même métier que moi. Amener des sportifs à rester au plus haut niveau, des dirigeants d'entreprise à gérer les émotions ou travailler sur la prise de décision. C'est mon quotidien, qui est vraiment très diversifié. C'est vraiment un job hyper passionnant."


Peter SAMPIL :

"Aujourd'hui, je vis à La Baule. Je suis toujours dans le football, à Saint-Nazaire (SNAF)."














Arnaud LEBRUN :

"Ça m'a fait ch** de partir (d'Amiens) franchement. Je devais signer à Valenciennes qui remontait de national en L2 et j'avais déjà joué 3 ou 4 ans là-bas, et cela ne s'est pas fait avec KOMBOUARE pour diverses raisons et du coup j'ai signé à Laval deux ans. En fait, j'ai fait un an à Laval. Cela ne s'est pas bien passé et j'ai cassé mon contrat au bout d'un an. Je me suis retrouvé au chômage comme un footballeur qui n'a pas de club. J'étais en contact avec un agent français qui exerçait la-bas en MLS (championnat des Etats-unis). Il nous a fait venir avec plusieurs joueurs sur une semaine d'été à Dallas. On avait des matchs contre des sélections américaines. Cela s'était plutôt pas mal passé mais le problème c'est que là-bas les saisons sont un peu inversées. Le championnat démarre en début d'année et moi il fallait que j'attende. On était déjà au mois de fin octobre début novembre et entre temps il y a Niort qui m'appelle, parce que le latéral droit s'était fait les croisés. David DUCCI, le directeur général, me dit « écoute Arnaud, j'ai le latéral droit qui s'est pété, si tu veux on te prend sur un contrat de 1 an + 1 an en cas de maintien" Ils étaient mal engagés en championnat. Et puis moi je ne prends pas le risque d'attendre la MLS, parce qu'on ne sait jamais, ça se joue à rien, Je signe à Niort. C'est un peu moins glamour. Mais on se maintient et je resigne un an derrière. Après je rejoins Farouk à Dijon, que j'avais déjà eu à Niort.

Je ne voulais pas m’arrêter. La dernière saison avec CARTERON, il m'a dit maintenant il faut s’arrêter. Cela pétait de partout. Les adducteurs commençaient à tirer, donc j'ai arrêté. Jusqu'à 36 et demi j'ai été pro. J'avais ce projet en tête de faire une brasserie "au Bureau", la première à Villefranche et ensuite à Gerland. Cela s'est fait naturellement. C'est moi qui ait suivi ma femme à Lyon pour le coup. Quand tu arrives en fin de carrière, il faut vraiment que tu saches ce que tu veux faire, parce que tu es vite oublié et tu te retrouves tout seul. Du jour au lendemain, tu ne vois plus tes potes dans le vestiaire, tu n'as plus de compétition, plus d'entrainement, tu es tout seul chez toi. Et c'est super dur, pour moi c'est ce qui a été le plus dur. C'est horrible. Cela fait six ans que je suis dans la restauration. Cela a été compliqué cette dernière année avec le Covid. On a été fermé. On va dire qu'on repart à zéro. Mais je m'éclate bien dans mon boulot c'est dynamique, c'est ce qui me fallait, j'ai besoin que ça bouge. Pour moi le foot c'est fini. Je m'occupe de mes deux garçons, quatre enfants à m'occuper, deux garçons qui font aussi dans le ballon, donc je les suis. Cela me manque de pratiquer le football, et cela m'a longtemps manqué la compétition. Je m'occupe des garçons et je regarde beaucoup de matchs à la télé, mais à un moment faut passer à autre chose. A 47 ans, je ne peux plus galoper comme avant."


Xavier CHALIER : "Je suis logisticien avec un ami dans une entreprise de transport. J’ai un petit peu entraîné mais la nouvelle génération ce n'est pas mon truc. Mes filles habitent Amiens."











Jean-Paul ABALO :

"Mon contrat d'adjoint à la sélection togolaise finit à la fin de ce mois. La fédération a décidé de ne pas reconduire le contrat donc je suis libre pour l'instant."




Lakhdar ADJALI : Il a été entraineur de la réserve de l'US Roye-Noyon, puis de celle de l'Amiens SC avec Patrick ABRAHAM, a entrainé en D1 et D2 algérienne (JS Kabylie, MO Bejaia, Relizane, Ain M'lila, Annaba et à Hussein-Dey), et a officié en tant que consultant TV. Il recherche un nouveau projet sportif.














Emerick DARBELET : "Je suis entraîneur adjoint à Rodez-Aveyron football club."











Oscar EWOLO :

"Ma fonction principale c'est celle de pasteur, à plein temps, et j'ai aussi une école de pasteurs, c'est à dire je forme des pasteurs. Je suis aussi dans les affaires, j'ai une structure qui s'appelle « sportif de distinction ». Dans ce cadre, je fais pas mal de stages de foot. Et aux travers de ces stages, je donne quelques conseils aux jeunes, sur le plan technique, mais aussi sur le plan des valeurs de la vie, la gestion avec l'entraîneur, comment gérer les temps difficiles. J'étais pressenti pour travailler avec l'équipe nationale du Congo. Entre temps, j'avais été entraîneur adjoint au Stade Brestois avec le coach Alex DUPONT. Pendant cette période, l'équipe nationale m'avait sollicité, mais je m'étais engagé pour Brest. Et là dernièrement, certains entraîneurs sont revenus vers moi pour que je puisse intégrer leur staff dans l'équipe nationale. "



Cédric FONTAINE : "Je suis revenu dans le sud de la France à côté de Montpellier. Je travaille dans l'aménagement d'intérieur actuellement et j ai eu une parenthèse d'éducateur à Montpellier Hérault, mais actuellement je ne suis plus dans le football."













Valentin NECSULESCU : "Je ne suis plus dans le football. Je travaille dans une entreprise de bâtiment".
















Philippe DURPES : "Je vis en Sologne a Romorantin et Je suis devenue autoentrepreneur en tant praticien bien-être . Je suis toujours dans le monde du foot. J'entraine une équipe de 1ère division de district et je travaille aussi avec l UNFP dans le staff médical pour les stages de début de saison."




Les résultats de nos investigations concernant le reste de l'effectif :


Stéphane LECOQ : Après son départ d'Amiens, il est passé notamment par les clubs de Rouen, Cherbourg, Cannes, Wasquehal et Dunkerque.


Cyrille MERVILLE : Le jeune Amiénois, gardien remplaçant, enchainera par la suite près de 170 matchs sous le maillot amiénois et participera à la fantastique saison 2006-2007 (4ème de L2). Ensuite il passera par les clubs de Troyes, Arles-Avignon (montée + découverte de la L1), Nîmes, Créteil et Valenciennes.









Julien LACHUER : Arrivé d'Angers en 2005, il a gardé les buts du Stade brestois, avant d'en devenir l'entraîneur des gardiens.









Ludovic LEROY : Selon la Nouvelle république, il a joué au SO Romorantin de 2008 à 2011 (73 matchs en CFA, 2 buts), travaille aujourd'hui dans l’agroalimentaire (Fromagerie Jacquin), et joue encore au club de l’US Pruniers (Départemental 1).







Manu DUCHEMIN : L'Amiénois était revenu le 22 avril 2006 au Stade de France pour remporter la Coupe de la Ligue. Selon le Courrier picard, il travaille aujourd'hui à la SNCF. Il avait été auparavant ambulancier à Amiens.