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Lettre ouverte au ministre des Sports

Dernière mise à jour : 5 mars 2021

Groupe Braquage à l’Amiénoise


Lettre ouverte,

Amiens, le 4 mars 2021



Objet : Lettre ouverte à l’attention de Monsieur le ministre de l’Éducation nationale, de madame la ministre déléguée aux Sports


Madame, Monsieur,


Hier s’est achevée la 28ème journée des championnats de football de Ligue 1 et Ligue 2. À dix journées du terme de la saison, et dans les deux divisions sus-citées, tous les rêves et espoirs sont encore permis. Certains s’accrochent humblement à une ambition de maintien, d’autres se croient à rêver d’un titre national ou d’une accession.


Nous avons rappelé, lors d’un précédent courrier adressé en mai dernier à Madame Roxana Maracineanu, alors ministre des Sports, la toute beauté du « sprint final », quand se concentrent dans les dernières minutes d’une course, d’un match ou d’une saison la passion du sport, la sueur des athlètes et les frissons des supporters.

Il serait pour nous inconcevable de priver, à 900 minutes de la fin du championnat, l’Olympique Lyonnais de ses chances de titre national, le Racing Club de Lens de ses chances d’accession à une compétition européenne, le FC Nantes de ses chances de maintien dans l’élite.


Pourtant, il y a un an, à la même date, vous avez sifflé la fin de la partie. Au nom de la situation sanitaire, vous avez publiquement déclaré que : « le sport n’était pas une priorité », et alors que la France de mars 2020 présentait 5 fois moins de nouveaux cas COVID que celle de mars 2021, vous avez favorisé la relégation de notre club en division inférieure et fait du football en France une exception européenne et sportive.


Pour éviter un peu de désordre vous avez cautionné beaucoup d’injustices. Au lieu de préserver les valeurs du sport dont vous étiez les garants vous avez octroyé à une assemblée, celle de la LFP, et à un homme, Noël le Graët, les pleins pouvoirs. Ceux de décider, face à une situation sanitaire inédite pour tous, les clubs qui devaient s’en réjouir et ceux qui devaient en payer les frais, du « mitte » ou du « jugula ».


Conscients de votre erreur, vous souhaitez aujourd’hui, avec un an de retard, remettre le sport au centre du débat. Nous déplorons fortement cette prise de conscience tardive, et les conséquences que celle-ci a engendrées. Nous attendons de votre part que vous puissiez reconnaître, enfin, notre préjudice et condamner légitimement les discriminations manifestes que nous avons subies.


Comme l’indique monsieur le Président Emmanuel Macron ce dimanche 28 février, sur twitter : « le sport nous rassemble, nous fait rêver, nous fait nous dépasser. Il est une part de notre identité ». Vous avez là une occasion inédite d’allier à ces mots une action concrète.


Groupe Braquage à l’Amiénoise.

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